« Alors tu pars, le matin, dans le premier train… Eh bien, je pourrais dire que tout va bien. Et je pourrais faire comme si de rien n’était, et dire au revoir… » (« Can’t Stop Loving You », Phil Collins)

Lettre à la femme de ma vie
Ma chérie. Je t’aime. Quand tu n’es pas là, je me mets à écrire. En pensant à toi, l’inspiration me vient naturellement et je pourrais écrire des pages sur notre histoire. L’écriture me permet surtout d’être plus posé et plus réfléchi. De bien choisir les mots pour éviter de nouveaux malentendus et quiproquos entre nous. Analyser et supporter la situation, sans l’impulsivité des réactions à chaud.
Toi, mon amour, la mère de mes enfants
Tu es une femme formidable. Toujours souriante, joyeuse, drôle, séduisante, sexy… Organisée, prévoyante, attentive à ce que tout se passe toujours bien pour notre famille. Avec toi, nous ne manquons jamais de rien, et nous pouvons toujours compter sur toi, couverts sans cesse de petites attentions. Tu es aussi une amante exceptionnelle. Câline, coquine, spontanée et ouverte, tu frises la perfection. Et tu es une mère courageuse et formidable qui as porté à bout de bras notre famille lors de mes déplacements professionnels, et malgré le décès de ton père. Tu as été très forte, sachant dépasser toutes les limites pour nous offrir, à tous les quatre, la plus belle vie possible…
Aujourd’hui tu es arrivée au bout de tes forces. Tu tombes, tu t’écroules, tu t’effondres. Tu ne peux plus lutter davantage. Tu as déjà tant fait, tant œuvré, souvent dans l’ombre, et sans jamais être réellement remerciée pour tous les efforts accomplis. Ce que tu faisais au quotidien pour notre foyer, c’était déjà beaucoup plus que la moyenne, et c’est en cela que tu es pour moi la meilleure épouse et la meilleure des mamans. Abandonner maintenant reviendrait à renoncer à profiter de tout ce travail réalisé.
Mais aujourd’hui tu es tellement fatiguée que tu n’arrives plus à rester avec les enfants sans t’énerver. Tu as besoin de reprendre ton souffle, de respirer à nouveau, d’arrêter de vivre en apnée. Et pour cela tu as décidé de partir, et de me laisser les enfants une semaine sur deux.

Mais tout le monde sait que les enfants de parents divorcés sont beaucoup plus difficiles à gérer à cause du traumatisme du divorce. Qui sera là pour intervenir quand tu seras épuisée par ta journée de travail ? Qui prendra la relève quand ils refuseront de t’écouter et que la situation que tu pensais fuir (re)deviendra ton quotidien ? Je te connais bien. La semaine sans eux ils te manqueront, tu penseras constamment à eux, tu t’inquièteras tout le temps. Et la semaine avec eux tu vas te battre, non pas pour eux, mais contre eux. Les hurlements et les crises, les pleurs et les conflits, les refus et les punitions. Sans la figure paternelle pour calmer le jeu, pour fixer les limites, pour intervenir, pour te soutenir.
Ma femme chérie, la période que tu traverses est certainement le plus dur combat de ta vie. Tu n’es pas la première à traverser cette épreuve. Nombreuses sont les femmes qui passent par un burn-out maternel. Et là, un choix s’offre : partir en espérant de ne jamais le regretter, ou alors rester et lâcher prise. La perfection n’existe pas. Tes enfants ne peuvent pas être parfaits et tu t’épuises à vouloir qu’ils le deviennent. La mère parfaite n’existe pas non plus, alors arrête de te mettre cette pression si intense qui t’empêche de suivre tes souhaits les plus profonds. Partir et abandonner ne fera que repousser les problèmes. Ce sera reculer pour mieux sauter dans le vide et de plus haut. La chute n’en sera que plus douloureuse. Et les enfants en seront les premières victimes.
En ce moment tu dis être perdue, que personne ne peut comprendre ce qu’il se passe dans ta tête. Personne, car toi-même n’arrives plus à te comprendre ni même à t’écouter. En parlant avec d’autres femmes qui ont traversé ce que tu vis, elles m’ont toutes dit la même chose, elles ne comprenaient pas ce qui se passait. Mais aujourd’hui, avec le recul, elles ont compris ce qui leur est arrivé et peuvent t’être d’un grand soutient. Et la famille, ta famille, notre famille, ainsi que les personnes qui ont déjà traversé ces épreuves, sont là pour t’aider. Autant de mains tournées vers toi pour t’accompagner à surmonter l’insurmontable et à franchir l’infranchissable.
« Ce n’est pas tant l’aide de nos amis qui nous aide que notre confiance dans cette aide. » (Epicure)

« I’m not afraid to take a stand
Everybody come take my hand
We’ll walk this road together, through the storm
Whatever weather, cold or warm
Just let you know that, you’re not alone
Holla if you feel like you’ve been down the same road »
(“Not Afraid”, Eminem)
Et pour trouver la force pour rester, raccroche-toi à toutes les bonnes choses que la vie nous a offertes. Laisse de côté nos maladresses pour te concentrer sur le positif. Alors, oui, le chemin qui mène au bonheur de notre famille demande des renoncements, mais ces renoncements te permettront de suivre tes désirs les plus profonds. Ces désirs qui t’ont poussée à essayer d’être une mère parfaite et vouloir avoir des enfants bien élevés et bien éduqués. Tu as la volonté d’être la meilleure mère possible. Et pour suivre ce chemin, cela demande de renoncer à la facilité.
Ne pas abandonner. Ne pas t’enfuir. Une louve n’abandonne jamais sa meute.
Maintenant, ta tête est arrivée à saturation, ta tête te dit de partir pour te protéger. Mais que dit ton cœur ? Ton cœur, c’est lui qui fait que tu reviens constamment vers moi quand ton cerveau se calme. Ton cœur, c’est lui qui te pousse à m’appeler quand tu hésites. Ton cœur, c’est lui qui t’a mis les larmes aux yeux vendredi dernier et c’est lui qui m’a embrassé pour me rappeler qu’il m’aime.
A chaque fois que tu reviens à la maison, tu revois tous ces moments magiques que nous avons partagés ensemble. C’est pour cela que nous nous rapprochons à chaque fois, car le lien qui nous unit est toujours présent et visiblement plus fort que tous les événements qui ont pu se produire depuis ces quelques mois. Alors accepte de me pardonner et laisse ton cœur te guider. Regarde, à chaque fois que tu es revenue vers moi, nous étions calmes et sereins, nos esprits s’apaisaient et nos cœurs parlaient. Et quand ils parlent ensemble, ils se comprennent. Et nos corps aussi.
Cette bataille entre ton cœur et ta tête, c’est une autre femme qui m’en a parlé. Elle a vécu des moments similaires, à faire des allers-retours. Son mari pensait qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait, et elle ne savait pas expliquer pourquoi elle revenait vers lui alors qu’elle pensait aimer son amant. C’est seulement lorsque son mari a décidé de tout arrêter définitivement, que la déchirure a été trop douloureuse pour elle. Le départ de son mari lui a fait prendre conscience que c’est lui qu’elle aimait vraiment. Elle a voulu revenir, trop tard. Elle a perdu l’homme de sa vie et a fini par quitter son amant qu’elle n’aimait finalement pas. Aujourd’hui, ce sont leurs enfants qui subissent la tristesse de leurs deux parents…

Moi, ton mari, le père de tes enfants
Je te disais que personne n’est parfait et je ne fais pas exception à la règle. J’ai des défauts, et j’ai commis de nombreuses erreurs. Avant ce mois de juillet où tout a basculé, j’étais absent, pas très démonstratif, plutôt renfermé… Mais depuis, j’ai profondément changé grâce à toi. Plus ouvert, plus démonstratif, plus actif, plus présent. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Grâce à toi je me suis réveillé et je suis devenu un vrai père pour nos enfants.
Je souhaite désormais être un vrai mari pour toi. A partir de maintenant tu ne seras plus seule. J’ai pris conscience de l’ampleur de la tâche que tu réalisais, et je vais te soulager du mieux possible pour que tu te reposes enfin et que tu récoltes les fruits de ton dur labeur. Le plus dur est derrière toi.
Je tiens également à lever les zones d’ombres qui restent. Pour que tu puisses comprendre ce qu’il y avait dans ma tête et dans mon cœur et pouvoir me pardonner. Quand tu es partie avec l’autre homme, trop blessé, fatigué et éprouvé, je ne dormais plus et ne mangeais presque rien. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Incapable de te pardonner à ce moment-là, je savais que je perdais tout. Et plus le temps passait, plus tu t’éloignais et plus j’étais en difficulté. Je ne voyais plus d’issue et je sombrais petit à petit dans une dépression… Je ne savais pas ce que je faisais.
« J’étais pourtant si fier de vivre près de toi
La vie va trop vite, ton cancer est le mien
C’était pourtant si clair de finir avec toi
Ton sang est le mien, on ne fera plus qu’un »
(« La vie est belle », Indochine)
Ce n’était pas pour te blesser. J’avais juste besoin de temps pour me remettre des coups encaissés. Pour prendre de la distance et comprendre que tu n’étais pas la seule responsable de la situation. Mon cœur saignait et mon cerveau était à l’agonie. J’ai été très dur avec toi et je te demande pardon pour ce que j’ai pu te faire endurer. Mais mon cœur, tout ce temps, il n’a jamais cessé de battre que pour toi, et de se battre pour toi.
Finalement, c’était une très bonne leçon de vie et j’en ai tiré plein d’enseignements. Maintenant, j’ai repris le contrôle et je t’implore de me pardonner tout comme moi je t’ai pardonné. Le pardon est l’un des fondements du couple. Pour avancer sereinement et tourner la page de ces derniers mois, il est nécessaire, afin de pouvoir oublier et éviter de ressasser ces mauvais souvenirs.

« I tried so hard
And got so far
But in the end
It doesn’t even matter
I had to fall
To lose it all
But in the end
It doesn’t even matter »
(“In The End”, Linkin Park)
Raccrochons-nous à toutes les belles choses que nous avons réalisées ensemble : nos journées shopping, ces soirées fous rires jeux vidéo, tous ces dînérs en tête à tête, ces séances ciné à pleurer à rire ou à flipper main dans la main. Tous ces moments sont à portée de main et de nouveau accessibles. Nous pouvons à nouveau retrouver une vie de couple puisque les enfants grandissent. Nous ne serons plus obligés de rester coincés uniquement dans notre rôle de parents. Nous pourrons à nouveau jouir des petits plaisirs de la vie de couple.
Laisse ton cœur mouiller tes yeux avec nos souvenirs impérissables afin que je puisse sécher tes larmes.
Tu m’as dit avoir perdu espoir en moi et en nous. Lorsque j’entends cela, j’ai l’impression que tu pars à regret, que tu voudrais retrouver cet espoir. Alors tu peux partir, mais si tu ne veux avoir aucun regret, laisse-moi une réelle chance, laisse-moi te montrer qui je suis vraiment. En étant à tes côtés, et non en formation à l’autre bout de la France. Laisse-moi être affectif et attentionné. Laisse-moi être un bon père de famille, présent, qui ne te laisse pas te débrouiller toute seule, qui intervient, te soutient, prend les devants, s’implique, comme j’aurais dû le faire depuis des années.
Tu crois connaître mes qualités, celles que j’avais déjà, oui, droit, généreux, intelligent, honnête, courageux, drôle et travailleur. Mais tu en as plein d’autres à découvrir, sentimental, attentionné, entreprenant, sincère, affectif, compatissant et altruiste. Ne serait-il pas dommage de partir avant même d’apprendre à connaître l’homme que tu as toi-même créé, l’homme meilleur que je suis devenu grâce à toi et à nos enfants.
Et si tu as aimé celui que j’ai été avec tous mes défauts pendant près de quinze ans, tu aimeras encore plus et pour plus longtemps celui que je suis devenu aujourd’hui.
Ne le laisse pas s’échapper, cet homme qui t’aime aujourd’hui, mais aussi pour toujours. Ne le laisse pas partir pour une autre vie. Ce ne sera peut-être jamais comme les premiers moments euphoriques d’une relation amoureuse, mais l’amour, le vrai, c’est justement ce sentiment qui reste alors que tout le reste a disparu. L’amour que je te porte est infini, me rendant capable de déplacer des montagnes pour toi. Cet amour qui résiste à tout. Cet amour inébranlable. Cet amour que tu mérites tant. Je te remercie d’être celle que tu es, celle qui a donné naissance à nos enfants, celle qui m’a transformé…

Nos enfants, nos bouts de choux, nos petits monstres
Nos enfants sont la concrétisation de notre amour et ils nous le rappelleront toute notre vie. Ils sont beaux, ils sont intelligents, ils sont le meilleur de nous-mêmes car nées d’un amour véritable. En ce moment, ils sont ma première préoccupation. Il n’y a pas un instant où leur bien-être ne serait pas ma priorité. Être parents, c’est arrêter d’être égoïste pour ne plus penser qu’à ces petits êtres. Être parents, c’est arrêter d’être un couple pour devenir une famille. Cela n’interdit pas d’avoir des moments à deux car il ne faut pas s’oublier et devenir esclave de nos enfants. Malheureusement, c’est ce qui s’est passé pour nous.
Alors certes nos enfants ne sont pas des anges, mais un divorce n’arrangera rien, bien au contraire.
Ils ont aussi leurs caractères, ils tiennent cela de nous, ils ne se laissent pas faire, ils savent ce qu’ils veulent. Ils sont aussi très affectueux, sensibles et ouverts. Ils méritent qu’on leur offre le meilleur.
L’effet d’un divorce sur les enfants est incommensurable. Cela les changera au plus profond d’eux-mêmes et pour toujours. Si aujourd’hui tu les trouves difficiles et turbulents, demain avec le divorce ça sera encore pire. Si aujourd’hui ils te tiennent un peu tête, demain avec le divorce ça sera pire. Si aujourd’hui tu es épuisée par leur énergie débordante et leur comportement provocateur, demain, même en les ayant seulement une semaine sur deux, ça sera bien pire.
A cause de ce burn-out, tes priorités sont altérées par ton cerveau qui ne cesse de vouloir se défendre. Abandonnés à Noël, ils s’en souviendront toute leur vie. Le divorce n’est pas anodin pour les enfants si petits, et les traces de notre séparation commencent déjà à se faire ressentir. Mais la souffrance que tu vis aujourd’hui t’empêche d’en prendre réellement conscience, tu ne cesses d’essayer de dédramatiser. Tu te rassures en te disant qu’ils ne sont pas les premiers, que beaucoup de parents divorcent de nos jours, et que c’est la normalité. Non, ce n’est pas parce que c’est la majorité que c’est la normalité. Et ce n’est même pas la majorité, puisque seul un enfant sur trois subira le divorce de ses parents dans sa vie.
« Parmi les désirs, les uns sont naturels et nécessaires, les autres naturels et non nécessaires, et les autres ni naturels ni nécessaires, mais l’effet d’opinions creuses. » (Epicure)
Notre fille a changé, aujourd’hui elle a peur de l’abandon, elle est devenue très protectrice envers son petit frère. Elle est devenue très câline avec moi, tout en étant constamment à fleur de peau, prête à fondre en larmes au moindre problème. Notre fils n’est plus le même non plus. Il est dans la provocation et le conflit permanent pour attirer l’attention sur lui, il réclame plus que jamais que l’on s’occupe de lui et que l’on s’intéresse à ce qu’il fait.

Nos enfants sont ma priorité, je fais tout ce qui est humainement possible de faire pour les rendre heureux et épanouis. Je les protège, je les rassure, je les aide et les encourage. Je suis convaincu que tu feras de même de ton coté. Mais comment veux-tu que nous réussissions, séparément, à leur donner autant que si nous étions présents tous les deux. D’autant plus, qu’avec tes horaires décalés, ce ne seras pas toi qui t’en occuperas la majorité du temps, mais la garderie ou la nounou. Nos enfants ont besoin de leur mère pour se construire. Ils ont besoin de leurs deux parents pour devenir des adultes heureux et épanouis. Les premières années de leur vie sont des années charnières pour leur mental.
Mais je sais que tu aimes tes enfants au plus profond de toi, je sais que tu n’es pas une femme sans cœur, je sais que tu aurais voulu passer Noël avec eux si la situation avait été différente.
Mais ta douleur te fait renoncer à ce que tu as de plus chère au monde. Cela montre à quel point ton esprit a pris le pas sur ton cœur. Alors il faut que tu arrives, si tu ne veux pas te perdre toi-même, à remettre nos enfants sur le devant de la scène. Car aujourd’hui ce sont eux les victimes collatérales de ton immense détresse. Et lorsque tu sortiras de cette mauvaise période, tu deviendras ta propre victime en voyant tout le mal que tu as pu causer sans le vouloir et sans le voir.
Nos enfants sont ta plus grande force, et même si c’est en partie à cause d’eux qu’aujourd’hui que tu es épuisée, c’est grâce à eux et à moi que tu peux relever la tête rapidement. Ne sous-estime pas la force de l’amour que nous te portons.
Lâches du lest et respire.
Ce n’est pas dramatique si un verre se renverse, c’est juste un peu de nettoyage. Une chambre mal rangée n’est que le témoignage d’enfants qui se sont bien amusés et tu devrais être fière de savoir que tes enfants sont suffisamment heureux pour jouer et s’amuser. Ils vont dehors et reviennent sales, quoi de plus normal pour des enfants en soif de découverte qui courent et se roulent dans l’herbe.
Mais en revanche, ce qui te tient vraiment à cœur, c’est qu’ils se comportent bien à l’école par exemple, depuis ton départ ce n’est plus le cas. En partant, tu vas finalement à l’encontre de tes convictions et de tes souhaits les plus chers, et tu obtiendras tout le contraire.
Alors si tu as encore des doutes, et je sais que tu en as, pense à tes enfants et à leur bien-être, à leur épanouissement. Pense à ce que tu aurais ressenti si tes parents avaient divorcé. Demande-toi si tu aurais été aussi proche de ton père en le voyant une semaine sur deux, et le déchirement que cela t’aurait imposé de le quitter. Si tu as des doutes, ne prends pas une décision qui pourrait impacter bien plus que ta propre vie. Pour toi il y aura peut-être juste des regrets, mais tes enfants auront une cicatrice à vie. Pour partir définitivement, il faut vraiment que tu sois persuadée qu’il n’y a aucune autre solution viable.
En revanche, si tu décides de rester, tous les jours je te prouverai que tu as fait le bon choix. Nous prendrons du temps tous les quatre pour nous amuser. Nous prendrons du temps à deux pour partager, pour rire et pour s’aimer. Et tu prendras du temps pour toi. Plus de liberté pour te retrouver, pour pouvoir souffler et faire ce que tu aimes, te consacrer à tes passions.
« Look, if you had one shot, one opportunity
To seize everything you ever wanted, in one moment
Would you capture it or just let it slip ? »
(“Lose Yourself”, Eminem)

Dans ton cœur il y a tes enfants, dans ton cœur il y a moi, alors écoute ton cœur.
Reprends espoir en nous, comme moi j’ai espoir en nous.
Reprends confiance en moi, comme moi j’ai confiance et toi.
Et plus jamais je ne te décevrai, je t’en fais la promesse.
Ton mari qui t’aime au-dessus de tout.
« I’ll always be here by your side (why why why)
I never wanted to say goodbye (why even try)
I’m always here if you change, change your mind »
(« Can’t Stop Loving You », Phil Collins)
Bravo à vous. C’est courageux de vous exposer ainsi.
J’espère sincèrement que vous parviendrez à re-construire avec votre femme qui est la mère de vos enfants. Même si cela demandera peut-être du temps. Je souhaite de tout coeur pour vous qu’elle aura lue cette lettre écrite avec votre coeur toujours amoureux d’elle. Bien à vous.
Merci Caroline. Je transmets votre commentaire à l’auteur de la lettre.
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