Vous avez dit argent ?

« Lorsque l’argent devient le substitut des valeurs morales, il ne nous reste plus qu’à prier » (Nacira Boukli-Hacène)

Nous n’étions pas riches, mais je n‘ai jamais manqué de rien.

Notre éducation était l’un des postes prioritaires dans le budget familial de nos parents. C’était bien plus important que par exemple les vêtements ou les sorties.

Je ne me souviens pas avoir entendu mes parents parler d’argent devant nous, mais je ne considère pas cela comme un sujet tabou. Je sais combien gagnait ma mère lorsque j’étais ado et combien elle a de retraite aujourd’hui. Mon père un peu plus secret à ce niveau, mais je n’ai jamais posé la question ouvertement.

Pour LN 😉

De temps en temps je lui piquais de petites pièces dans sa petite « caisse » en carton qu’il utilisait dans son travail de commerçant et ramenait tous les soirs à la maison… Je suis sûre qu’il était au courant. Je jouais aussi aux échecs avec lui et cela me permettait de gagner mon argent de poche lorsque je le battais.

« Dans la société occidentale, la banque a remplacé l’église et l’argent a remplacé Dieu »

L’ai-je entendu dire une fois à ma grande sœur lorsqu’elles se plaignait de son copain hollandais, musicien, qui travaillait même le dimanche…

En même temps il nous a appris le sens de l’effort et inculqué la notion du mérite. Lui et notre maman aussi. Tous les deux. Lorsque j’amenais une bonne note, il me donnait une petite somme d’argent. Tout en me répétant qu’il ne fallait pas que j’achète de l’alcool ou des cigarettes avec cet argent. Sans parler de la drogue, on n’en entendait pas encore tellement parler à l’époque. C’était très clair dans ma tête.

En fin de compte, j’ai toujours eu un rapport très sein à l’argent. Jamais peur d’en manquer. Jamais trop dépensière. Jamais à découvert. Et aujourd’hui, l’éducation de nos enfants est le poste numéro un dans le budget familial. École, sport, activités avec des copains et en famille aussi quand le temps et l’énergie le permettent. Et j’espère bientôt les voyages, maintenant que les enfants ont grandi… sans jamais oublier de soutenir de temps en temps des associations caritatives.

Quand t’as laissé de ta jeunesse
Derrière les barreaux d’une prison
Parce que t’avais eu d’la tendresse


Pour une bagnole ou un blouson
Quand t’as laissé passer ta chance
Ou qu’elle ne t’a pas reconnue
Tu te retrouves en état d’urgence
Au bureau des objets perdus

Moi qui connais le gris
Des couleurs de la nuit


Laissez-moi chanter
Pour ceux qui n’ont rien
Laissez-moi penser
Qu’y a toujours quelqu’un
Qui cherche à donner
Quelque chose de bien
Qui cherche à couper
Les cartes du destin

Quand t’as r’gardé passer ta vie
Avec l’impression d’être en faute
Tu t’demandes pas si t’as envie
De vouloir être quelqu’un d’autre
Quand t’as r’gardé toutes ces vitrines
Avec tes mains derrière ton dos
Même si demain t’es James Dean
T’auras l’impression d’être zéro
Moi qui connais le bleu
Des matins malheureux


Laissez-moi chanter
Pour ceux qui n’ont rien
Laissez-moi penser
Qu’y a toujours quelqu’un
Qui cherche à donner
Quelque chose de bien
Qui cherche à couper
Les cartes du destin
(« Ceux qui n’ont rien« , Patricia Kass)

Coucou KF 🙂

Très bonnes fêtes de fin d’année !

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