« Ma liberté s’arrête là où commence celle de l’autre. »

Bien. Et maintenant qu’en fait-on ?
[Réflexions de lectrice]
La théorie, ça paraît simple, on se dit :
« Voilà, j’ai trouvé, moi qui cherchais depuis si longtemps quoi faire, génial ! »
Eh bien non, on s’aperçoit très vite que malheureusement, comme par hasard, ça ne s’applique pas à nous ! Quelle diablerie ! J’ai dû oublier quelque chose dans la formule !? Je ne me retrouve pas là-dedans.
La liberté ne se mesure pas, ne se quantifie pas : ma liberté ou devrais-je dire mon besoin de liberté peut être énorme comparé à celui de mon conjoint, mon enfant ou mon voisin. Et c’est tout à fait légitime au regard de son ego de revendiquer sa propre liberté.
Mais l’autre ne le voit pas comme moi : il peut juger que je « dépasse les bornes », que je ne pense qu’à moi, que je ne le respecte pas alors que ce n’est pas notre intention. Et voilà l’incompréhension qui accourt avec son cortège de reproches, de non-dits, et de rancune tenace…
Alors ?
Il faut négocier, expliquer, encore et toujours, se justifier parfois, savoir s’excuser même si on se sent dans son droit. Non, les formules n’existent pas dans le monde des sentiments, c’est même tout à fait le contraire. La raison pour laquelle on décide de rogner un peu sa liberté est tout simplement l’affection que l’on porte à l’autre.

Mais, parfois, quand on est allé trop loin dans la sphère du repli sur soi et de la non communication, il est impossible de revenir sur ce que l’on considère comme « sa liberté » et cela peut conduire à la rupture. On estime que l’on a trop souffert et trop « sacrifié » tout ce qui est l’essence même de notre personnalité. Il n’est pas acceptable de se renier au-delà d’une certaine limite.
Ah, revoilà nos « limites » !
C’est important, voire vital, de connaître nos limites, sinon, on peut se laisser emporter dans le tourbillon infernal du manège de l’autre, des autres et s’y perdre, définitivement…
Écoutons notre instinct, notre cœur et comme on disait en France, voici quelques années, à la fin de l’année scolaire : « la maîtresse au feu et les cahiers au milieu ! »
Eh bien, maintenant, proclamons : « les formules toutes faites et les beaux principes au feu !
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