Mais que t’est-il arrivé il y a deux ans qui a fait que tu as arrêté d’écrire ? Deux articles en l’espace de deux ans… »

Pourquoi tu n’écris plus ?
Peu de gens le savent. Certains qui étaient au courant m’ont juste jetée de leur vie comme un torchon usé. Jamais appelée pour demander comment je vais depuis. D’autres même pas au courant – je ne leur fais pas assez confiance pour le partager avec eux ou ne souhaite pas qu’ils me jaugent à travers cet épisode de ma vie.
Mais même certains parmi ceux qui ont été tenus au courant et qui ne m’ont pas rejettée, n’en ont jamais voulu reparler avec moi ; c’est resté un tabou entre nous. Ils ont pris de la distance pendant quelque temps, l’histoire de voir comment les choses évoluent…

Et finalement je l’ai toujours dit et je le pense encore plus fort aujourd’hui : il n’y a pas de mal sans un bien. Chaque difficulté, chaque chute, même au fond du plus profond gouffre, peut amener du positif dans la vie.
Car à quoi bon avoir autour de soi des gens qui font semblant de tenir à toi alors qu’au moment où tu as le plus besoin de leur compréhension et leur bienveillance, ils n’ont à t’offrir que leur méfiance voire leur peur…
C’est un cadeau que la vie t’offre de les éloigner de toi. D’enlever de ta vie tous ces gens toxiques.

C’est l’un de ces événements qui font changer ta façon de penser, tes priorités et le sens que tu donnes à la vie.
Un accident. Une maladie. Le décès prématuré d’un être cher…
Après quoi on développe des ressources extraordinaires ; encore plus de résilience et surtout la reconnaissance d’avoir compris les choses que certains ne comprendront probablement jamais.
Un évènement après lequel on se dit que si on a réussi à s’en sortir, c’est qu’on peut tout surmonter. Et cette conviction donne une force mentale inestimable. Une vraie confiance en l’avenir et beaucoup d’espoir malgré les difficultés permanentes de la vie quotidienne.

Donc pourquoi je n’écris plus ? Très bonne question. Je ne sais pas. Ou je le sais bien au fond de moi, mais j’ai du mal à me l’avouer à moi-même.
J’ai peut-être dit tout ce que j’avais à dire. Ou plutôt j’ai encore plein de choses à dire mais je me censure par respect pour mes proches (le peu qu’il m’en reste) qui pourraient mal prendre ce que j’écris. Ou par crainte d’être jugée par ceux qui m’entourent et qui n’ont pas l’ouverture d’esprit nécessaire pour comprendre le besoin de vouloir d’exprimer certaines choses de cette manière.
« Comment ose-t-elle ?! »

Et lorsqu’on est maman de deux enfants on soigne sa réputation. Car beaucoup de personnes ne savent pas faire la part des choses entre les écris et la vie réelle de la personne qui écrit. Donc on se tait. On attend qu’ils grandissent. Peut-être qu’après le moment sera plus favorable pour écrire à nouveau ? Quand ils seront grands ? Et quand l’ancienne génération ne sera plus là pour te juger ?

Mais non ! Il y aura toujours des langues de vipères qu’elles soient vielles ou jeunes ! Des gens jaloux, envieux… qui veulent te voir souffrir car ils estiment que tout te réussit trop bien dans la vie avec « peu d’efforts »…
Mais en réalité ce qui est arrivé il y a deux ans, c’était comme un court-circuit, comme une foudre, qui brûle tout élan créatif, toute inspiration… le temps indispensable à la renaissance de Phénix de ses cendres.
Voilà quelques petites réflexions après ces deux années de silence. Certaines d’entre vous sont restées fidèles, abonnées à mon compte Instagram, le seul endroit où je donne encore des signes de vie de temps en temps. Et même si un chapitre de ma vie restera secret, j’ai encore tellement de choses à partager avec vous. Je vous en remercie et à très vite.